La Baie de Morlaix
Une baie unique, magnifique et pleine de vie et de charme…
Ostréiculture, plaisance et nautisme, balades, lieux de halte pour les oiseaux migrateurs, visite du Château du Taureau…
Un environnement préservé
Cette vaste échancrure de la côte nord finistérienne, qui réunit les estuaires de la Penzé et de la rivière de Morlaix, constitue un cadre remarquable :
- pour l’ostréiculture, avec le mélange d’eau de mer et d’eau douce,
- pour les activités nautiques, car la baie est abritée des vents et les fonds marins sont exceptionnels
- pour la randonnée sur les sentiers côtiers et pour l’observation ornithologique
- et bien sûr pour le plaisir des yeux et la beauté du paysage
Lieu idéal pour l’ostréiculture
L’ostréiculture est apparue en Baie de Morlaix en 1892, date du premier accord pour une concession ostréicole. Dans les années 1940, l’activité ostréicole est déjà bien installée à Carantec. Mais, dans les années 1970, à cause d’un parasite, la culture traditionnelle de l’huître plate disparaît au profit de l’élevage de l’huître creuse. Il existe aujourd’hui une quinzaine d’entreprises ostréicoles à Carantec et la production de ce secteur, reconnue comme de grande qualité, y est importante : 6500 tonnes d’huîtres par an. La baie de Morlaix est le premier centre ostréicole finistérien.
Les parcs
La qualité et la richesse des eaux de la Baie de Morlaix en font un site privilégié qui abrite aujourd’hui environ700 hectares de concessions. Chaque parc à huître est délimité par de grandes perches qui peuvent atteindre jusqu’à 8 mètres de haut pour être visibles en pleine mer. L’élevage de l’huître se pratique principalement en surélevé dans des poches posées sur des tables. Les barges à fond plat permettent de circuler entre celles-ci et de s’échouer pour pouvoir travailler jusqu’à ce que la mer remontre.
Les huîtres
Du captage (collecte des larres d’huîtres formant le naissain) à l’élevage, de l’élevage à l’affinage, l’huître nécessite des années de soins constants.
Les petites huîtres semées au sol doivent être hersées régulièrement pour ne pas s’y enfoncer, être bien oxygénées, et avoir une jolie forme ronde ; les poches d’élevage sur tables de fer sont retournées à chaque marée.
C’est un métier qui s’exerce au rythme des saisons, des cycles de croissance et de reproduction, grâce à une vigilance incessante et une somme quotidienne de manipulations.
Les producteurs
Certains producteurs effectuent de la vente au détail : voir les contacts dans le carnet d’adresses.
Les entreprises ostréicoles sont situées au Varquez et à la pointe de Pen al Lann.
Les voiliers de la Baie de Morlaix
Différents types de voiliers naviguent sur la Baie de Morlaix.
Parmi les plus connus, citons :
- les goëlettes : navires à deux mâts gréés de voiles trapézoïdales.
- les cotres de pêche : palangriers caractéristiques de Carantec au début du XXème siècle. Embarcations rapides dotées d’un mât unique et d’une voile trapézoïdale.
- les cormorans : dériveurs lestés nés en Baie de Morlaix.
- les optimists : petits bateaux d’initiation à la voile créés en 1947.
Le saviez-vous ?
Selon l’anecdote, l’île Noire de la Baie de Morlaix aurait donné son nom à l’un des albums de bandes dessinées de Tintin.
Hergé aurait séjourné à Locquénolé, commune voisine, et se serait inspiré du panorama et plus précisément de cette c onstruction pour raconter les aventures de son héros.
Le phare de l’île Noire date de 1843 et, en alignement avec le feu de la Lande, donne la direction du Chenal de Tréguier. Il est remarquable tant par sa position sur un rocher dénudé, presque entièrement submergé aux marées de grands coefficients que par son allure d’ensemble évoquant une forteresse.