Le Patrimoine
L’île Louët
Construit en 1857, allumé trois ans plus tard, le 31 mars 1860, le phare de l’Ile Louët, érigé sur un piton rocheux proche du Château du Taureau, vient compléter le balisage de la baie mis en place au XVIII ème siècle. Petite tour de 9 mètres de hauteur, agrémenté d’une première maison (puis d’une seconde dès 1910) pour loger le gardien, le feu d’Enez Louët devient autonome en 1962.
Son foyer lumineux permet d’éclairer la zone à 16mètres au dessus des pleines mers d’équinoxe.
En 2004, la commune de Carantec, en écho aux services des Phares et balises entreprend de sérieux travaux de restauration du phare et des dépendances, en respectant l’esprit initial du lieu. L’île est rendue accessible au public, puis proposée à la location pour des séjours complètement dépaysants et authentiques. (Pour louer la maison de l’ile louët, cliquez ici)
Le phare de la Lande
La Lande est ce que l’on appelle un phare de terre. Allumé en décembre 1845, il est situé sur les hauteurs de la rade de Morlaix et mesure 19,10 mètres soit pas moins de 87 mètres au dessus du niveau de la mer. La tour, carrée, construite en maçonnerie lisse, agrémentée de chaines d’angles en pierres de granit est attenante à un logis qui servait de logement au gardien des lieux, jusqu’en mai 1998, date à laquelle il est automatisé.
L’élairage – dont le but est de pouvoir repérer le grand chenal – s’effectue par une lampe de 650 W ce qui permet d’obtenir une portée de 23 milles marins, soit environ 42 kilomètres !!
Le phare et son logis ne sont pas accessibles au public, mais le lieu vaut vraiment le détour !
Le phare de l’ile Noire
Construit entre 1843 et 1846, le phare de l’Ile Noire éclaire l’entrée de la rivière de Morlaix pour la première fois en 1845 d’un feu fixe blanc. La tour carrée s’élève alors à 13m, un travail de maçonnerie de pierres apparentes, blanchie sur l’alignement. Il faudra attendre 1879 pour que les logements attenants voient le jour. Dans les années qui suivent le gardien Jean Gourvil et son épouse y élèvent pas moins de 7 enfants !
Onze ans plus tard (1890), le phare est équipé d’un feu fixe secteur blanc, rouge et vert.
En 1973, il est électrifié par le biais d’un système d’aérogénérateur.
Enfin en octobre 1938 est allumé un feu automatique alimenté au propane car les hommes rechignent toujours autant à monter à ce fanal. Depuis lors le bâtiment n’est plus occupé.
La réserve ornithologique
Créée en 1962, elle se situe sur les ilots de la baie, initialement pour préserver certaines espèces d’oiseaux comme le macareux moine et les sternes. C’est aujourd’hui devenu un lieu incontourbale pour plus de 60 000 oiseaux qui y installent leurs nids ; la richesse exceptionnelle des fonds marins autour de ces petits bouts de terre, en fait un lieu idéal pour nourrir les oisillons et leurs parents.
Goélands, mouettes sont les principaux occupants de la réserve, mais on y trouve aussi des colonies de grands cormorans noirs. Les petites sternes vives y viennent chaque année à la belle saison, remplaçant les bernaches qui émigrent en été vers le grand nord.
Plus au large, les chanceux observateurs pourront peut-être faire des rencontres plus inhabituelles : petit pingouin torda, plongeon ou guillemot dont les silhouettes générales sont très proches, avec pour autant des becs très différents !
Vers l’est de la baie, le fou de Bassan (aisément reconnaissable par sa tête jaune et ses ailes noires).
Les huîtriers ou pies de per, au bec et pattes rouges et à la voie criarde, le héron et ses cousins petits échassiers (pluvetier, bécasseau, gravelot ou tournepierre) font aussi partie de la population ailée que l’on peut observer dans la baie.
Enfin, et un peu plus dans les estuaires, vous aurez peut-être le plaisir de découvrir les tadornes de belon (plumage noir et blanc barré d’un large bandeau rouge), qui nagent à la belle saison avec toute leur petite famille de canetons !
L’ostréiculture
La baie de Morlaix est un lieu particulièrement privilégié pour la culture des huîtres. Elle apparaît relativement tardivement en 1892, date du premier accord de concession ostréicole. Au fil des décennies, l’huître de Carantec devient une référence culinaire indéniable, l’activité se développe favorablement jusqu’au début des années 1970, où un parasite vient mettre en branle cette effervescence. L’élevage prend alors le relais, mettant l’accent sur l’huître creuse au profit de la plate, jusqu’ici réservée à la culture traditionnelle. Vous pourrez déguster cette très fameuse huître dans les restaurants locaux, ou bien les acheter au détail dans les boutiques des chantiers ostréicoles, au Varquez ou à Penn al Lann.
Le patrimoine maritime : des bateaux emblématiques de la baie
La goélette (deux mats gréé de voiles trapézoïdales), le côtre de Carantec sont probablement les navires les plus caractéristiques des temps passés. Avec l’émergence de la plaisance, nait le Cormoran, aujourd’hui encore construit à Carantec, en bois traditionnel, au Chantier Naval Jézéquel. Des hangars de ce lieu mythique sortiront aussi les fameux Prima, Dauphins, J25, Osmoses et autres Bernaches.
La Baie de Morlaix
Une baie unique, magnifique et pleine de vie et de charme…
Ostréiculture, plaisance et nautisme, balades, lieux de halte pour les oiseaux migrateurs, visite du Château du Taureau…
Un environnement préservé
Cette vaste échancrure de la côte nord finistérienne, qui réunit les estuaires de la Penzé et de la rivière de Morlaix, constitue un cadre remarquable :
- pour l’ostréiculture, avec le mélange d’eau de mer et d’eau douce,
- pour les activités nautiques, car la baie est abritée des vents et les fonds marins sont exceptionnels
- pour la randonnée sur les sentiers côtiers et pour l’observation ornithologique
- et bien sûr pour le plaisir des yeux et la beauté du paysage
Lieu idéal pour l’ostréiculture
L’ostréiculture est apparue en Baie de Morlaix en 1892, date du premier accord pour une concession ostréicole. Dans les années 1940, l’activité ostréicole est déjà bien installée à Carantec. Mais, dans les années 1970, à cause d’un parasite, la culture traditionnelle de l’huître plate disparaît au profit de l’élevage de l’huître creuse. Il existe aujourd’hui une quinzaine d’entreprises ostréicoles à Carantec et la production de ce secteur, reconnue comme de grande qualité, y est importante : 6500 tonnes d’huîtres par an. La baie de Morlaix est le premier centre ostréicole finistérien.
Les parcs
La qualité et la richesse des eaux de la Baie de Morlaix en font un site privilégié qui abrite aujourd’hui environ700 hectares de concessions. Chaque parc à huître est délimité par de grandes perches qui peuvent atteindre jusqu’à 8 mètres de haut pour être visibles en pleine mer. L’élevage de l’huître se pratique principalement en surélevé dans des poches posées sur des tables. Les barges à fond plat permettent de circuler entre celles-ci et de s’échouer pour pouvoir travailler jusqu’à ce que la mer remontre.
Les huîtres
Du captage (collecte des larres d’huîtres formant le naissain) à l’élevage, de l’élevage à l’affinage, l’huître nécessite des années de soins constants.
Les petites huîtres semées au sol doivent être hersées régulièrement pour ne pas s’y enfoncer, être bien oxygénées, et avoir une jolie forme ronde ; les poches d’élevage sur tables de fer sont retournées à chaque marée.
C’est un métier qui s’exerce au rythme des saisons, des cycles de croissance et de reproduction, grâce à une vigilance incessante et une somme quotidienne de manipulations.
Les producteurs
Certains producteurs effectuent de la vente au détail : voir les contacts dans le carnet d’adresses.
Les entreprises ostréicoles sont situées au Varquez et à la pointe de Pen al Lann.
Les voiliers de la Baie de Morlaix
Différents types de voiliers naviguent sur la Baie de Morlaix.
Parmi les plus connus, citons :
- les goëlettes : navires à deux mâts gréés de voiles trapézoïdales.
- les cotres de pêche : palangriers caractéristiques de Carantec au début du XXème siècle. Embarcations rapides dotées d’un mât unique et d’une voile trapézoïdale.
- les cormorans : dériveurs lestés nés en Baie de Morlaix.
- les optimists : petits bateaux d’initiation à la voile créés en 1947.
Le saviez-vous ?
Selon l’anecdote, l’île Noire de la Baie de Morlaix aurait donné son nom à l’un des albums de bandes dessinées de Tintin.
Hergé aurait séjourné à Locquénolé, commune voisine, et se serait inspiré du panorama et plus précisément de cette c onstruction pour raconter les aventures de son héros.
Le phare de l’île Noire date de 1843 et, en alignement avec le feu de la Lande, donne la direction du Chenal de Tréguier. Il est remarquable tant par sa position sur un rocher dénudé, presque entièrement submergé aux marées de grands coefficients que par son allure d’ensemble évoquant une forteresse.
- Patrimoine
Phare de la Lande
La Lande est ce que l’on appelle un phare de terre. Allumé en décembre 1845, il est situé sur les hauteurs de la rade de Morlaix et mesure 19,10 mètres soit pas moins de 87 mètres au dessus du niveau de la mer. La tour, carrée, construite en maçonnerie lisse, agrémentée de chaines d’angles en pierres de granit est atenante à un logis qui servait de logement au gardien des lieux, jusqu’en mai 1998, date à laquelle il est automatisé.
L’élairage – dont le but est de pouvoir repérer le grand chenal – s’effectue par une lampe de 650 W ce qui permet d’obtenir une portée de 23 milles marins, soit environ 42 kilomètres !!
Le phare et son logis ne sont pas accessibles au public, mais le lieu vaut vraiment le détour !
- Patrimoine
Eglise
L’église néo-gothique de Carantec a été érigée en 1867 sur les plans de François de Kergrist. Le clocher est de type Léonard à deux galeries.
La porte monumentale, provenant du manoir voisin de Kerangoaget, est classée Monument Historique et date du XVIIème siècle.
>> En savoir plus sur l’historique et le descriptif de l’eglise.
Ouverture au public et offices religieux :
L’église est ouverte tous les jours de 8h30 à 18h00 (17h le dimanche).
Horaire de messe : le dimanche à 11h.
Concerts :
Tout au long de l’année, une programmation de qualité avec de nombreux concerts de musique classique est proposée.
Merveilleuse acoustique !
- Patrimoine
Point de vue du Nord de l’île Callot
Evasion garantie vers le grand large. Vue sur le large, de la pointe de Roscoff à la pointe de Primel. Table d’orientation en granite.
#nophoto
- Points de vue
Point de vue du Clouët
Panorama sur le golf de Keromnès et le côté Sud de la pointe de Pen al Lann.
#nophoto
- Points de vue
Patrimoine
Château du Taureau
Bien plus qu’une simple visite, la découverte du Taureau est un voyage au coeur de l’Histoire, dans les souvenirs d’une baie aux trésors naturels toujours intacts. Des casemates à la terrasse en passant par les coursives et le pont-levis, chaque visiteur est invité à sillonner librement les trois niveaux de l’édifice fidèlement restauré.
>> En savoir plus sur l’histoire du château
Visite
Au départ de Carantec, la visite dure deux heures.
L’embarquement a lieu à la plage du Kelenn.
Le billet inclut la traversée aller retour et une visite libre d’une heure du Château du Taureau.
Calendrier des visites
Cliquez ici. Celles-ci ont lieu en fonction des marées. C’est pourquoi il n’y en a pas tous les jours, et que les horaires sont variables.
Quelques visites sont organisées depuis le port du Diben, à Plougasnou.
Exposition
Une quinzaine de panneaux thématiques retracent l’histoire atypique de ce vaisseau de pierre. Des animations sonores restituent aux pièces principales du fort l’ambiance de l’époque.
Vous découvrez ainsi la vie quotidienne de la garnison et des prisonniers au XVIIIème siècle. Vous faites connaissance avec les personnages clés des mémoires du fort comme Vauban, Blanqui, Vilmorin et Pidancet. Des longues-vues et des tables d’orientation vous guideront vers l’horizon.
Réservation
Les billets sont en vente à la plage du Kélenn et par téléphone : 02 98 62 29 73
Il est conseillé de réserver bien à l’avance.
Plaisanciers et kayakistes :
Planning spécifique accueil des plaisanciers cliquez ici
- _latitude : 48.6697452°
- _longitude : -3.9106673°
- site web : http://www.chateaudutaureau.com/
- Patrimoine
Eglise
L’église néo-gothique de Carantec a été érigée en 1867 sur les plans de François de Kergrist. Le clocher est de type Léonard à deux galeries.
La porte monumentale, provenant du manoir voisin de Kerangoaget, est classée Monument Historique et date du XVIIème siècle.
>> En savoir plus sur l’historique et le descriptif de l’eglise.
Ouverture au public et offices religieux :
L’église est ouverte tous les jours de 8h30 à 18h00 (17h le dimanche).
Horaire de messe : le dimanche à 11h.
Concerts :
Tout au long de l’année, une programmation de qualité avec de nombreux concerts de musique classique est proposée.
Merveilleuse acoustique !
- Patrimoine
L’île Callot
Callot vit au rythme des marées …
Accessible à pied ou en vélo à marée basse, elle retrouve son identité d’île à marée haute. Mais quelque soit le niveau de la mer, vous tomberez sous le charme de ce petit coin de « paradis », qui aujourd’hui ne compte plus que 9 familles.
Autrefois, elle était peuplée de nombreux Callotins. Au début du siècle, l’agriculture, la pêche et le ramassage du goémon étaient les activités principales.
A marée basse, certains pêcheurs se rendaient sur le continent pour y vendre leurs produits sur les étals des marchés. Ainsi, l’île vivait en autarcie, au gré du flot et du jusant, les quelques bêtes, les champs cultivés et la mer permettant aux hommes d’assurer leur subsistance. Il y a encore une vingtaine d’années, Callot possédait même sa propre école, crée en 1936.
Principalement constituée de petites criques, de dunes, d’ajoncs, de champs et de pâturages, Callot s’étend sur 2,125 km de long et mesure de 15 à 300 m de large. Au point culminant de l’île, vous pourrez visiter la ravissante petite chapelle de Notre Dame de Callot dont l’histoire remonterait au tout début du Vème siècle.
>> En savoir plus sur l’histoire de Notre Dame de Callot
La pointe nord
Pour se rendre à la pointe nord, vous devrez suivre un petit sentier derrière la Chapelle pour découvrir enfin un paysage partagé entre les dunes sauvages et les ensembles de massifs granitiques battus par les vagues.Une table d’orientation en granite vous donnera toutes les indications nécessaires sur les îlots et communes alentours.
A l’ouest, le panorama vous permet d’embrasser la Baie du Paradis et Saint Pol de Léon.
A l’est, vous apercevrez de ravissants îlots qui constituent la réserve ornithologique, ainsi que le Château du Taureau, ancien fort militaire érigé au fond de la baie entre 1542 et 1544, sa forme actuelle remontant à une restauration conçue par Vauban.
Petite anecdote sur l’île Callot
Si vous entendez parler des « Japonais » de Callot, ne vous méprenez pas.
C’étaient en réalité des goémoniers de Plouguerneau qui venaient ramasser le goémon sur l’île. La première fois qu’ils débarquèrent, le douanier qui était alors sur le port s’exclama : « Voilà les Japonais ! »(Allusion à l’envahisseur).
Depuis lors, cette boutade est restée dans les mémoires !
Les rendez-vous de l’été
- les expositions de peintures, sculptures, photographies à l’ancienne école
- le pardon de Notre Dame de Callot : le dimanche qui suit le 15 août
Des navettes gratuites desservent le port toutes les 20 minutes. Le passage se fait à pied.
Pour vous rendre à l’île Callot
Avant votre départ, consultez les horaires de marées et les horaires de passage.
Pour une promenade familiale depuis le port, comptez environ 2h30. (La chaussée submersible est longue d’environ 800 mètres)
- _latitude : 48.687134
- _longitude : -3.92439
- Patrimoine
La Baie de Morlaix
Une baie unique, magnifique et pleine de vie et de charme…
Ostréiculture, plaisance et nautisme, balades, lieux de halte pour les oiseaux migrateurs, visite du Château du Taureau…
Un environnement préservé
Cette vaste échancrure de la côte nord finistérienne, qui réunit les estuaires de la Penzé et de la rivière de Morlaix, constitue un cadre remarquable :
- pour l’ostréiculture, avec le mélange d’eau de mer et d’eau douce,
- pour les activités nautiques, car la baie est abritée des vents et les fonds marins sont exceptionnels
- pour la randonnée sur les sentiers côtiers et pour l’observation ornithologique
- et bien sûr pour le plaisir des yeux et la beauté du paysage
Lieu idéal pour l’ostréiculture
L’ostréiculture est apparue en Baie de Morlaix en 1892, date du premier accord pour une concession ostréicole. Dans les années 1940, l’activité ostréicole est déjà bien installée à Carantec. Mais, dans les années 1970, à cause d’un parasite, la culture traditionnelle de l’huître plate disparaît au profit de l’élevage de l’huître creuse. Il existe aujourd’hui une quinzaine d’entreprises ostréicoles à Carantec et la production de ce secteur, reconnue comme de grande qualité, y est importante : 6500 tonnes d’huîtres par an. La baie de Morlaix est le premier centre ostréicole finistérien.
Les parcs
La qualité et la richesse des eaux de la Baie de Morlaix en font un site privilégié qui abrite aujourd’hui environ700 hectares de concessions. Chaque parc à huître est délimité par de grandes perches qui peuvent atteindre jusqu’à 8 mètres de haut pour être visibles en pleine mer. L’élevage de l’huître se pratique principalement en surélevé dans des poches posées sur des tables. Les barges à fond plat permettent de circuler entre celles-ci et de s’échouer pour pouvoir travailler jusqu’à ce que la mer remontre.
Les huîtres
Du captage (collecte des larres d’huîtres formant le naissain) à l’élevage, de l’élevage à l’affinage, l’huître nécessite des années de soins constants.
Les petites huîtres semées au sol doivent être hersées régulièrement pour ne pas s’y enfoncer, être bien oxygénées, et avoir une jolie forme ronde ; les poches d’élevage sur tables de fer sont retournées à chaque marée.
C’est un métier qui s’exerce au rythme des saisons, des cycles de croissance et de reproduction, grâce à une vigilance incessante et une somme quotidienne de manipulations.
Les producteurs
Certains producteurs effectuent de la vente au détail : voir les contacts dans le carnet d’adresses.
Les entreprises ostréicoles sont situées au Varquez et à la pointe de Pen al Lann.
Les voiliers de la Baie de Morlaix
Différents types de voiliers naviguent sur la Baie de Morlaix.
Parmi les plus connus, citons :
- les goëlettes : navires à deux mâts gréés de voiles trapézoïdales.
- les cotres de pêche : palangriers caractéristiques de Carantec au début du XXème siècle. Embarcations rapides dotées d’un mât unique et d’une voile trapézoïdale.
- les cormorans : dériveurs lestés nés en Baie de Morlaix.
- les optimists : petits bateaux d’initiation à la voile créés en 1947.
Le saviez-vous ?
Selon l’anecdote, l’île Noire de la Baie de Morlaix aurait donné son nom à l’un des albums de bandes dessinées de Tintin.
Hergé aurait séjourné à Locquénolé, commune voisine, et se serait inspiré du panorama et plus précisément de cette c onstruction pour raconter les aventures de son héros.
Le phare de l’île Noire date de 1843 et, en alignement avec le feu de la Lande, donne la direction du Chenal de Tréguier. Il est remarquable tant par sa position sur un rocher dénudé, presque entièrement submergé aux marées de grands coefficients que par son allure d’ensemble évoquant une forteresse.
- Patrimoine
Le Parc Claude Goude
Le parc Claude-Goude est un parc municipal, situé à la pointe de Pen al Lann, ouvert toute l’année et contenant des essences d’arbres remarquables.
Depuis la terrasse, magnifique panorama sur la Baie de Morlaix et les exploitations ostréicoles. Un jeu de piste pour enfants est disponible à l’Office de Tourisme.
Histoire
Le 20 juillet 1974, Mme Jeanne GOUDE, veuve de M. André CLAUDE fait donation de cet arboretum paysager, faisant partie d’un vaste ensemble planté dans les années 1920-1940.
Résistant aux pressions spéculatives immobilières, cette femme veut ainsi préserver définitivement un espace boisé sur la « pointe des ajoncs ».
Une collection unique :
Le parc est implanté sur la pointe de Pen al Lann, dont l’extrémité est un site touristique et naturel de tout premier ordre.
D’un point de vue botanique, le parc Claude-Goude présente une collection importante que l’on peut qualifier d’unique dans cette partie de la Bretagne.
La diversité et l’âge des espèces implantées offrent une des plus belles collections d’arbres de la région, dans un cadre remarquable.
Ce parc présente dans sa partie sud un aspect méditerranéen : arbousiers, magnolias, eucalyptus, mimosas, palmiers …
Dans sa partie nord, parc boisé d’essence de nos régions. Harmonieux mélange de plantes à feuilles caduques et conifères.
Le Château Mézières
Exposés en plein sud, des arbres imposants et buissons mélangés accompagnent les sentiers en pente douce vers la mer.
Ce qui frappe est l‘importante terrasse à balustres qui surplombe la Baie : bordée d’une double haie de palmiers, cet ensemble majestueux est le seul vestige de ce qu’il est convenu d’appeler le « Château Mézières« , aujourd’hui disparu.
Visite :
Parc en accès libre toute l’année.
Gratuit.
Parking à proximité des tennis.
Aire de pique nique à l’ombre à côté du parc.
Du parc, accès au sentier côtier, le GR 34.
Le jeu de piste
Les enfants de l’école Saint Joseph de Carantec ont créé un jeu de piste pour les plus jeunes (à partir de 6 ans).
Sous forme de questions à choix multiples et d’observation, ce document est idéal pour découvrir les arbres et l’environnement.
Noisette, Monsieur l’écureuil, sera votre guide.
Bonne aventure !
Vous pouvez télécharger le jeu de piste ici.
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- Points de vue
Le Phare de l’île Louët
Construit en 1857, allumé trois ans plus tard, le 31 mars 1860, le phare de l’Ile Louët, érigé sur un piton rocheux proche du Château du Taureau, vient compléter le balisage de la baie mis en place au XVIIIème siècle. Petite tour de 9 mètres de hauteur, agrémenté d’une première maison (puis d’une seconde dès 1910) pour loger le gardien, le feu d’Enez Louët devient automone en 1962.
Son foyer lumineux permet d’éclairer la zone à 16mètres au dessus des pleines mers d’équinoxe.
En 2004, la commune de Carantec, en écho aux services des Phares et balises entreprend de sérieux travaux de restauration du phare et des dépendances, en respectant l’esprit initial du lieu. L’ïle est rendue accessible au public, puis proposée à la location pour des séjours complètement dépaysants et authentiques. (Pour louer la maison de l’ile louët, cliquez ici)
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Musée Maritime
Le musée maritime est actuellement fermé pour travaux de modernisation.
- adresse : 8 rue Albert Louppe
- téléphone : 02 98 67 00 43 (office de tourisme)
- email : daffniet@wanadoo.fr
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Phare de la Lande
La Lande est ce que l’on appelle un phare de terre. Allumé en décembre 1845, il est situé sur les hauteurs de la rade de Morlaix et mesure 19,10 mètres soit pas moins de 87 mètres au dessus du niveau de la mer. La tour, carrée, construite en maçonnerie lisse, agrémentée de chaines d’angles en pierres de granit est atenante à un logis qui servait de logement au gardien des lieux, jusqu’en mai 1998, date à laquelle il est automatisé.
L’élairage – dont le but est de pouvoir repérer le grand chenal – s’effectue par une lampe de 650 W ce qui permet d’obtenir une portée de 23 milles marins, soit environ 42 kilomètres !!
Le phare et son logis ne sont pas accessibles au public, mais le lieu vaut vraiment le détour !
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Réserve Ornithologique
La réserve ornithologique des îlots de la Baie de Morlaix a été créée en 1962 pour sauvegarder les macareux moines et sternes.
Aujourd’hui, c’est un lieu important de nidification où hivernent environ 60 000 oiseaux (espèces marines et de bord de mer) grâce à la richesse et la variété des fonds marins.
Les espèces présentes :
Les goélands et les mouettes constituent une grande partie de la population et leurs nids posés à terre ou même dans les rochers, sont très visibles avec leurs gros oeufs verdâtres tachetés…
Les grands cormorans noirs figés dans une pose hiératique constituent des colonies également nombreuses.
Les petites sternes vives sont de retour avec la belle saison, remplaçant les bernaches qui quittent nos grèves vers Pâques pour remonter passer l’été dans le grand Nord.
En mer, vous rencontrerez aussi peut-être un petit pingouin torda, un plongeon ou un guillemot aux silhouettes semblables mais aux becs différents… Beaucoup plus rare depuis les marées noires hélas, le sympathique macareux à l’énorme bec coloré, ne quitte plus son nid que pour partir en quête de nourriture.
En vous écartant vers l’Est de la Baie, vous pourrez
sûrement voir les majestueux fous de Bassan à la tête
jaune et l’extrémité des ailes noires.
Ne manquez pas les huîtriers, ou pies de mer, aux bec et pattes rouges et à la voix criarde, les garzettes et peut-être même leur cousin le héron sans compter tout le peuple des petits échassiers : pluvetier, bécasseau, gravelot ou tournepierre…
Un peu plus à l’intérieur des estuaires, vous rencontrerez les tadornes de belon, au plumage noir et blanc barré d’un large bandeau rouge, nageant à la belle saison avec toute leur famille de canetons.
Voilà de quoi occuper quelques après-midi, ouvrez les yeux et surtout, gardez votre chien près de vous.
Quelques conseils pour bien observer :
- De simples jumelles suffisent pour reconnaître les oiseaux les plus courants.
- Il est primordial de respecter l’environnement sous toutes ses formes évitant tout type de dégradation des différents milieux (déchets, déplacements de pierres, etc).
- Lors de l’approche du ou des oiseaux, veillez à respecter les « distances de fuites » de ce ou ces derniers.
- Il est essentiel d’adopter une allure assez lente, l’oeil et les oreilles aux aguets ; d’éviter les grands gestes et les conversations à voix haute. Faites vous le plus discret possible.
- Consacrez autant de soin à battre en retraite que vous en avez consacré à votre approche.
- Si vous naviguez, les panneaux de la Société d’Etude et de la Protection de la Nature en Bretagne vous rappellent qu’il est interdit de débarquer. Merci de respecter également une distance de 80m entre les îles et votre bateau.
Préparez les jumelles et bonne promenade !
#nophoto
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