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Île Callot

Joyau de Carantec

Callot, au rythme des marées

Accessible à pied ou à vélo à marée basse, Callot se mérite. Elle retrouve son identité d'île à marée haute, mais quel que soit le niveau de la mer, vous tomberez sous le charme de ce petit coin de paradis.

Principalement constituée de petites criques, de dunes, d'ajoncs, de champs et de pâturages, Callot s'étend sur 2,125 km de long et mesure de 15 à 300 m de large. Au point culminant de l'île, visitez la ravissante petite chapelle de Notre-Dame-de-Callot dont l'histoire remonterait au tout début du V^e siècle.

Autrefois, peuplée de nombreux Callotins, l'île ne compte plus que neuf familles. Au début du siècle, l'agriculture, la pêche et le ramassage du goémon étaient les activités principales. À marée basse, certains pêcheurs se rendaient sur le continent pour y vendre leurs produits sur les étals des marchés. Ainsi, l'île vivait en autarcie, au gré du flot et du jusant, les quelques bêtes, les champs cultivés et la mer permettant aux hommes d'assurer leur subsistance. Il y a encore une cinquantaine d'années, Callot possédait même sa propre école, créée en 1936, et aujourd'hui tranformée en gîte.

La pointe nord

Pour vous rendre à la pointe nord, suivez le sentier derrière la chapelle pour découvrir un paysage partagé entre les dunes sauvages et les ensembles de massifs granitiques battus par les vagues. Une table d'orientation en granit vous donne toutes les indications nécessaires sur les îlots et communes avoisinantes.

A l'ouest, on aperçoit la baie du Paradis et Saint-Pol-de-Léon.

A l'est, de ravissants îlots constituent la réserve ornithologique, ainsi que le château du Taureau, ancien fort militaire érigé au fond de la baie entre 1542 et 1544, sa forme actuelle remontant à une restauration conçue par Vauban.

Pour l'anecdote

Si vous entendez parler des "Japonais" de Callot, ne vous méprenez pas. C'était en réalité des goémoniers de Plouguerneau qui venaient ramasser le goémon sur l'île. La première fois qu'ils débarquèrent, le douanier qui était alors sur le port s'exclama : "Voilà les Japonais !", en allusion à l'envahisseur. Depuis lors, cette boutade est restée dans les mémoires !